Mon expérience avec la Nissan Leaf de Communauto
La semaine passée, grosse nouveauté dans ma vie : je fais parti des privilégiés parmi les abonnées de Communauto qui ont accès au parc de Nissan Leaf actuellement en tests auprès de quelques abonnés triés sur le volet. Je dois vous avouer que j’ai été surpris par la voiture et ses performances. Tous mes amis d’ailleurs.
Tout a commencé quand je me suis inscrit leur formulaire à l’adresse http://www.communauto.com/electrique/. À cette adresse, il y a un formulaire où on peut donner sa candidature et exprimer la raison pour laquelle nous souhaitons être parmi les testeurs. Ma raison, direz-vous ? Eh bien la voici : « pour impressionner mes amis et montrer à quel point c’est cool, Communauto ! ». Ça a l’air qu’ils ont aimé ça 🙂 :-).
Bien sûr, ça a pris un certain temps, mais ils ont fini par me donner un rendez-vous au Complexe Desjardins (oui oui, ce fameux parking souterrain qui tient surtout du labyrinthe) où il y a plusieurs voitures enlignées soigneusement attachées au mur par un cordon ombélical de 240 volts. C’est là qu’ils m’ont présenté la voiture, ses fonctionnalités et, surtout, quoi faire pour s’assurer qu’elle soient bien branchée lors qu’on la rapporte au stationnement.
Petit essai routier oblige, question de s’assurer qu’on maîtrise bien les concepts « D », « R » et « N », comme les autres voitures automatiques, quoi ! Mais… c’est quand vous l’essayez la première fois que vous restez bête : démarrer la voiture consiste à …. appuyer sur un bouton et entendre une confirmation sonore que le véhicule est prêt. C’est tout. Pas de vrombissement, pas de mouvements, rien. Perturbant.
Ensuite, il faut reculer. Imaginez… ça fait exactement le même bruit que lorsque vous êtes dans une pente à reculons, que vous mettez la voiture au neutre et que vous relâcher le frein : absolument aucun son. Encore plus perturbant.
Après, il faut avancer pour sortir du stationnement. Bon, vous appuyez légèrement sur l’accélérateur et la voiture répond convenablement, de manière identique à la marche arrière que vous venez de faire. Jusque là, ça va. Mais quand vous sortez du stationnement et que vous appuyez plus fort sur l’accélérateur c’est…. comment dire… jouissif !
En effet. Il y a 2 découvertes fondamentales que j’ai fait sur les voitures électriques à ce moment précis. Premièrement, elles sont puissantes, très puissantes mêmes. Leurs accélérations ne sont pas du tout poussives. Ensuite, et c’est ce qui m’a le plus surpris : il n’y a pas de lag ! Vous savez, avec les voitures à essence, quand vous appuyez sur l’accélérateur, vous consédérez probablement comme tout à fait normal demi seconde nécessaire pour que le moteur fasse réellement avancer la voiture. Eh bien ce délais (appelé « lag ») n’existe tout simplement pas avec une voiture électrique ! Le moteur est efficace peut importe le régime, il n’est pas nécessaire de changer des vitesse. Vous le savez probablement, les moteurs à essences ne sont efficaces que dans un intervalle limité de révolutions… ce qui n’est pas le cas des moteurs électriques qui peuvent tout aussi bien être puissant à basse vitesse qu’à haute vitesse !
Imagine alors… vous appuyez sur l’accélérateur et… boom, vous êtes déjà à la vitesse que vous voulez! On a l’impression de faire un saut hyperspatial ! C’est vraiment impressionnant et fort agréable à conduire. Tellement que je suis déçu depuis à chaque fois que je conduits une voiture à essence. J’ai vraiment hâte de la reprendre à nouveau !
Pour le moment, les réservations de ces voitures sont très limités. Pour de bonnes raisons, j’avoue : l’infrastructure routière n’est pas encore prête, de nouvelles habitudes doivent être prises pour s’accommoder de ce nouveau mode de déplacement.
Mais je comprends maintenant pourquoi les pétrolières ont tenté pendant des dizaines d’années de décourager les gens d’essayer ces voitures : une fois que vous en conduirez régulièrement, vous ne voudrez plus jamais conduire une voiture à essence, je vous le garantie !
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